Le 30 septembre, un médecin de l'Orne a été suspendu après le décès d'un enfant auquel il avait prescrit du Doliprane, sans poser suffisament de questions à sa mère. Le praticien va faire appel.
"L'interrogatoire très insuffisant de la mère par le docteur B. n'a pas été à même de porter un diagnostic pertinent de l'urgence". Le 30 septembre, dans une décision transmise à L'Express, la chambre de discipline du conseil régional des médecins de Basse-Normandie a décidé de suspendre pour un an -dont six mois avec sursis-, un médecin urgentiste de l'Orne, après la mort d'un enfant. Elle fait suite à une plainte de l'ARS de Normandie (Agence régionale de santé), le 18 janvier dernier. "Une procédure systématique dans ce genre d'affaire", précise l'institution.
Dans la nuit du 4 au 5 mai 2015, le praticien qui travaillait pour le centre d'appel du Samu d'Alençon aurait fourni une mauvaise prescription de dosage de Doliprane à la mère d'un nourrisson de cinq mois. Ce dernier est décédé quelques semaines plus tard, dans des conditions que l'ARS a refusé de préciser à L'Express. Dans la décision du Conseil de l'Ordre, d'abord relevée par le Point, les professionnels soulignent des "manquements graves aux obligations déontologiques" et "une insuffisance de compétence professionnelle" du médecin.
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